La Commission des Droits de l'Enfant organisera la Journée de Débat Général (DGD) les 16 et 17 septembre sur le thème des droits de l'enfant et de la protection alternative. Nous sommes ravis d'annoncer que deux jeunes conférenciers soutenus par des membres du réseau participeront activement à la journée en apportant leurs voix et leurs expériences.
Le Comité des droits de l'enfant surveille les progrès des États dans la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l'enfant. Ils ont décidé de consacrer leur journée de débat général 2021 aux enfants et à la protection alternative. La session permet de développer une compréhension plus profonde du contenu et des implications de la Convention relative aux droits de l'enfant. L'élément clé de cette journée est que le Comité encourage la voix des enfants à être au cœur de l'événement.
En donnant aux enfants la possibilité de s'exprimer, cet événement est une occasion unique de faire entendre leur voix et de dire directement aux décideurs ce qu'ils savent et ressentent sur les conditions dans lesquelles ils ont rencontré la prise en charge alternative. De plus, c'est une plate-forme unique où les voix d'enfants de différents horizons enrichissent la prise en charge alternative formelle et informelle. La prise en charge alternative est définie comme lorsque les enfants et les jeunes ne vivent pas avec leurs parents et sont pris en charge par des proches ou d'autres adultes qui ne sont pas des membres de leur famille.
Cette année, deux jeunes en situation de rue accompagnés par deux organismes membres participeront à la journée. Mussa de Tanzanie a collaboré avec Railway Children Tanzania, tandis que Balaram du Népal a préparé son témoignage aux côtés de Voice of Children Nepal . Les deux sont ravis car ils sont très conscients de cette opportunité unique d'utiliser cette plate-forme de haut niveau pour partager leur voix avec le monde et ainsi réaliser des changements. La situation et les expériences de Mussa et Balaram en tant que jeunes de la rue sont difficiles, mais essentielles à partager. Par conséquent, nous savons que leur message sera très éclairant et inspirant pour tout le secteur.
Le sujet DGD 2021 sert de rappel opportun pour faire avancer le programme de soins. Aider et encourager les gouvernements à mieux s'acquitter de leurs responsabilités et obligations à cet égard, compte tenu des conditions économiques, sociales et culturelles prévalant dans chaque pays. Pour les enfants et les jeunes sans protection parentale, la prise en charge alternative peut leur poser de nombreux défis à mesure qu'ils grandissent. Ainsi, les préoccupations des enfants doivent être priorisées pour apporter les modifications nécessaires.
Les enfants des rues doivent toujours être traités avec dignité et respect. Ils doivent bénéficier d'une protection adéquate contre les abus, la négligence et toutes les formes d'exploitation, quel que soit le contexte dans lequel ils se trouvent. Les décisions concernant les enfants bénéficiant d'une prise en charge alternative, y compris ceux bénéficiant d'une prise en charge informelle, doivent tenir compte de l'importance de veiller à ce que les enfants aient un foyer stable et de répondre à leurs besoins fondamentaux en matière de sécurité.
Les États devraient élaborer et mettre en œuvre des politiques globales de bien-être et de protection de l'enfance dans le cadre de leurs politiques sociales globales afin d'améliorer les dispositions existantes en matière de protection alternative. Par exemple, en suivant les recommandations issues de la DGD, ils continueront à protéger les droits des enfants de la rue et leur assureront un accès à des services de soins et de protection de qualité.
Au SCC, la prise en charge alternative est un sujet central, car nous en sommes à la dernière étape de nos quatre étapes vers l'égalité. Au cours des prochaines semaines, nous approfondirons cette question et les discussions qui l'entourent. Nous partagerons également les conclusions et les moments critiques qui ont émergé des sessions DGD.
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